HAM PHOTO 2023

HAM PHOTO, c’est du 7 juillet au 30 septembre à Ham !

Retrouvez l’exposition « Mémoire Vivante de Ham » du photojournaliste Jérémy Lempin, invité d’honneur, et l’exposition « Sors ton Pola » du photographe Irwin Leullier.

Rendez-vous aux lieux suivants :

• Parc Delicourt, Salle des Fêtes, Espace Emile Luciani, Square Eisfeld, Centre Social Est Somme : exposition « Mémoire Vivante de Ham »
• Grilles du Collège Victor Hugo, grilles du Lycée Peltier, Salle Jean Moulin : à partir du mois d’août, exposition « Sors ton Pola »

Inaugurations : (présentation et visite des sites d’expositions)

• Vendredi 7 juillet 2023 à 18h00 à la Salle des fêtes de Ham : « Mémoire Vivante de Ham » par Jérémy Lempin
• Jeudi 31 août 2023 à 15h00 à la Salle Jean Moulin : « Sors ton pola » par Irwin Leullier

Rencontres – Projection – Débat :

• Jeudi 31 août à 16h00 au Cinéma Le Méliès de Ham : Inauguration de l’atelier photo séniors d’Irwin Leullier ; Rencontres/débat et projection autour des travaux réalisés à Ham par Jérémy Lempin et Irwin Leullier (en présence des photographes) ; Remise du livre Haméne-moi de Laure Vouters aux jeunes de la ville de Ham dans le cadre de Ham Photo 2022

Mémoire Vivante de Ham :

« Quand la ville de Ham, par l’intermédiaire de son directeur artistique Pascal Bachelet, m’a demandé de venir photographier les séniors de cette ville de 4700 habitants, je n’ai pas hésité une seconde. D’une part, parce que ces demandes sont rares et d’autres part, parce qu’il me semble important de documenter comment vivent aujourd’hui nos aînés dans ce monde de plus en plus connectés et qui oublie par moment l’entraide et le simple fait d’échanger en vrai et non pas derrière un écran. Pour cette mission, je n’avais qu’une condition : avoir du temps pour pouvoir rencontrer un maximum de personnes chez elles mais aussi à travers les différentes associations de la ville. Aujourd’hui, j’ai donc eu la chance de rencontrer, Dédé, Chantal, Jeanine, Alain, Daniele avec un l car ses parents voulaient un garçon et bien d’autres personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres. Souvent, elles m’ont parlé de leur passé, et de l’âge d’or industriel qui s’est petit à petit délité à Ham. Mais aussi de leurs passions, de leurs histoires d’amours, de leurs enfants, de la solitude, du passage de l’indépendance à l’EHPAD et aussi de la fin de la vie. Pour toutes ses tranches de vie et ses nombreux échanges, je tiens à remercier toutes les personnes que j’ai rencontrées et qui m’ont accordé leur confiance. J’espère que ce travail documentaire leur plaira et qu’il vous donnera à vous, visiteur, une image dynamique des Mémoires Vivantes de Ham. » (Jérémy Lempin, invité d’honneur du Festival HAM PHOTO)

Jérémy Lempin :

Avant d’être photographe indépendant, lauréat en 2021 d’un Istanbul Photo Award, d’un Pictures of the Year International Award, d’un World Press Photo et du Visa d’Or Magazine. Jérémy Lempin est fils d’un père ouvrier mécanique et d’une mère aide-soignante en réanimation. Il fut très jeune fasciné par les photos de Robert Capa. Pour marcher dans ses pas, il fait ses armes dans la Marine nationale en tant que photographe à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle puis à l’ECPAD (Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense). Il a toujours témoigné avec humanité des conditions de vie de l’équipage en mer que ce soit lors des opérations Agapanthe au large de l’Afghanistan et Harmattan près des côtes libyennes. À terre, il a participé notamment à l’opération Serval au Mali et l’opération Sangaris en République centrafricaine. Décoré pour sa bravoure au feu de la médaille militaire par le président de la république François Hollande, il a documenté pendant dix ans les principaux combats menés par l’armée française. En 2016, il décide de poser sa casquette de sous-officier pour endosser pleinement le gilet de photojournaliste. Il ne s’interdit aucun sujet au nom d’une curiosité qu’il place à la hauteur de sa passion pour le reportage. Sa méthode, le travail au long cours. Et pour cause, s’il réussit à montrer des choses différentes, c’est que son travail s’apparente plus au documentaire photographique qu’au seul pris sur le vif comme pour son dernier reportage « Docteur Peyo et Mister Hassen » multi-primé en 2021. Il collabore régulièrement avec de nombreux magazines et journaux « Le Figaro Magazine, Le Pèlerin, Répubblica, Aftenposten, L’Equipe Magazine, Le Parisien Week-end, Zadig, Guardian, L’Obs, Libération, La Vie ».

Irwin Leullier : « Sors ton Pola » :

Irwin Leullier développe une réflexion fondée sur l’image mais aussi sur le temps et l’existence. Il puise dans l’histoire de la photographie afin de construire des images qui contribuent à construire un paysage singulier. Son travail prend racine dans un questionnement perpétuel des possibilités du médium photographique et de ses hybridations. Photographier à l’argentique conditionne sa manière d’envisager l’espace de l’image puisque sa pratique s’inscrit dans un processus où le temps a toute son importance. Il investi toutes les pistes pour la réalisation de ses images et revisite des techniques plus ou moins anciennes comme le sténopé qu’il envisage comme un monde à part. Il dispose d’ailleurs de l’Obscuravane faisant office d’atelier de création, de laboratoire mobile et de caméra obscura.

En portant un regard singulier sur les différentes façons d’habiter l’espace urbain et suburbain et d’y aménager des formes architecturales, matérielles et visuelles, Irwin Leullier cherche à réaliser de multiples cartographies d’habitats, d’habitants. Concevant sa pratique esthétique comme un vaste carnet de recherche, il considère le Polaroid comme un formidable moyen de rendre compte de la puissance de la spontanéité. Aussi, il souhaite proposer ce médium aux habitants de Ham dans le cadre de l’Atelier Séniors « Sors ton Pola » afin de les inviter à aller vers ce qui leur est familier. Les séniors vont ainsi découvrir ou redécouvrir l’utilisation de la photographie instantanée et réaliseront des photographies de leur quotidien avec un appareil prêté par l’artiste. Il les invitera à aller vers des sujets glorieusement banals – des vues de leur jardin, de leur salon, des façades, la Somme, des panneaux… Il ne s’agira pas pour eux de produire de la belle image à tout prix mais de témoigner d’un instant. L’action se déroulera cet été et sera présentée en fin de festival sur des tirages sur bâches.